Ne restez pas seule !

Si vous êtes victime de violence, ne restez pas isolée. 

Ne laissez pas la peur vous empêcher de demander de l'aide. Nous sommes là pour vous écouter, vous soutenir.

Vous pouvez nous contacter en toute confiance.

 Nous pouvons organiser une rencontre dans un lieu sécurisé et confidentiel, ou simplement échanger pour vous apporter l'écoute dont vous avez besoin.

Venez nous rencontrer !

En toute confidentialité !





Vous êtes victimes ?

La violence conjugale n'est pas un simple conflit de couple à l'issue incertaine, mais un véritable processus de domination. C'est une stratégie délibérée qu'un agresseur utilise pour exercer un contrôle total sur sa victime.

Personne n'est à l'abri de ce type de violence. Elle touche toutes les catégories sociales, économiques, et culturelles, que ce soit en milieu urbain ou rural, et ce, quel que soit le contexte éducatif ou religieux.

Si vous vivez une situation de violence conjugale, ne vous culpabilisez pas. La loi est là pour vous protéger, et des solutions existent. 

Mais la première étape est d'oser en parler—à vos amis, votre famille, votre médecin, ou à des travailleurs sociaux.

Nos professionnels et partenaires sont là pour vous soutenir.


Vous êtes témoins ?

En tant qu’ami, membre de la famille, collègue… vous serez peut être amené à côtoyer une personne victime de violences. Votre rôle peut être déterminant dans l’écoute, l’accueil et l’orientation de cette personne.

En libérant sa parole, vous lui permettez de sortir de l’isolement et d’être reconnue comme victime.

  1. CRÉEZ UN CADRE SÉCURISANT : essayer de lui parler en privé et de manière confidentielle.
  2. ADOPTEZ UNE ÉCOUTE ACTIVE ET BIENVEILLANTE : donnez du crédit à sa parole. Déculpabilisez et rassurez-la.
  3. ÉVALUEZ LA SITUATION POUR IDENTIFIER LE DANGER ENCOURU : n’hésitez pas à lui demander si elle a peur, si elle subit des menaces, des représailles, si elle est suivie... afin de repérer une éventuelle situation de danger.
  4. ORIENTEZ LA VERS LES STRUCTURES SPÉCIALISÉES : pour sortir des violences, un accompagnement spécialisé pluri-professionnel est essentiel : médico-social, psychologique, médical, juridique, au logement … 
  5. RESPECTEZ SON CHOIX. Si elle ne veut pas porter plainte ou prendre contact avec les structures tout de suite, elle est décisionnaire. 

       Grâce à votre aide, elle saura qui contacter quand elle sera prête. 


COMMENT PREPARER SON  DEPART 

Pensez à :

  • Rassembler les papiers d’identité et documents utiles :
    Je rassemble les originaux, les preuves, ou fais des copies de tous les justificatifs que je stocke dans un lieu sûr (à mon lieu de travail, chez une personne de confiance). Ces documents peuvent être rassemblés sur une clé USB que je conserve en lieu sûr.

Besoin d'être conseillée ou rassurée

 Contacter l'association 

VIA FEMINA FAMA  


Et aussi :


  • En cas de pressions financières ou de rétention de documents, je m’oriente vers les associations qui m’accompagneront.

  • Préparer les enfants, leur expliquer la conduite à adopter

  • Créer une boite mail confidentielle : Je créé une boîte mail confidentielle sur laquelle seront déposés tous les documents scannés. Si je n’ai pas d’ordinateur, pour effectuer mes démarches informatiques ou en ligne, je me rends au CCAS de Nîmes, où un espace numérique est à ma disposition. 

  • Prévoir des vêtements, pour vous-même, et les enfants (doudous, lait, couches) et les placer dans un endroit sûr (travail, personne de confiance, consignes dans les supermarchés…)

  • Je prends contact avec la CAISSE ALLOCATIONS FAMILIALES DU GARD : Je prévois de modifier/créer les coordonnées bancaires sur lesquelles les prestations pourront être versées.


Je signale les faits même si je suis mineur(e)

(Par précaution, pensez à effacer l’historique des envois sur votre ordinateur) 

Pour que des suites soient engagées contre l’auteur des violences, il est préférable de déposer plainte. 

> si je souhaite déposer plainte : je pense à prendre ma carte d’identité. Je peux être assistée de l’intervenante sociale ou la psychologue du Commissariat.

Un récépissé me sera remis. 

> si je ne souhaite pas déposer plainte, il est conseillé de déclarer les violences subies au commissariat de police par une main courante (à la gendarmerie, par un procès-verbal de renseignements judiciaires). Cette pièce n’a pas les mêmes effets que la plainte : elle sert à retracer l’historique des violences.

  • ou en me rendant à l’Hôtel de Police :
    245 avenue Pierre Gamel à NIMES

    Ou gendarmerie (17) de mon domicile
    Je serai reçue par des personnels formés, chargés de m’écouter, et recevoir ma déclaration.

  • par courrier, le Procureur de la République peut être sollicité par courrier en précisant : votre état civil, et coordonnées complètes, numéro de téléphone, récit détaillé :

    TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE NIMES
    Bd des Arènes - 30000 NIMES

  • A une personne de confiance : Mon médecin de famille, mon médecin du travail, kiné, gynécologue, mon aide-ménagère, mon employeur…

  • Plate-forme internet : https://www.demarches.interieur.gouv.fr/-écrire dans la barre de chercher une démarche : violence conjugale.

Important : qu’une plainte soit déposée ou non, le certificat médical n’est pas obligatoire mais conseillé, pour la suite de votre procédure.

Dès que vous êtes prête contacter l'association 

VIA FEMINA FAMA au